Entretien avec Georges-Henri Martin-Bricet, directeur du développement de l’ESSE, paru initialement dans Managers Magazine de septembre-novembre 2018.
Pourquoi une école dédiée à la gestion des risques des entreprises ?
GHMB : Nous voulions rompre avec les approches trop théoriques et créer une école avec une vocation ultra-opérationnelle à destination des managers. Notre ambition : créer des certifications professionnelles dans des domaines d’expertise strategiques mais non normés jusqu’alors. L’ESSE est aujourd’hui la seule école spécialisée à proposer 4 certificats de compétence professionnelle dans les domaines de la sûreté, de la gestion de crise, du management du risque de fraude / corruption et de l’enquête interne. Notre offre s’adresse aussi bien aux managers de PME / TPE qu’aux grandes entreprises du CAC40 et du SBF120.
L’ESSE est aujourd’hui la seule école spécialisée à proposer 4 certificats de compétence professionnelle dans les domaines de la sûreté, de la gestion de crise, du management du risque de fraude / corruption et de l’enquête interne.
Quels sont les points forts de vos formations ?
GHMB : Tous nos certificats sont construits sur des méthodes innovantes appliquées au sein de grands groupes : la méthodologie REACT de gestion de crise ou l’applicatif PARS d’analyse des risques sûreté sont le résultat de 3 ans de R&D au contact de nos clients. Nos intervenants sont recrutés sur un triple critère : la renommée de leur expertise, leurs capacités pédagogiques et leur connaissance au plus près des risques des entreprises. Nous apportons aussi des réponses et des compétences techniques concrètes par le biais de modules spécialisés pour anticiper les problématiques des directions à l’image du module Secret des affaires ou de la nouvelle formation Investigation Sapin 2.
Quels sont les enjeux critiques pour les entreprises françaises ?
GHMB : Les entreprises françaises ont 15 à 20 ans de retard sur leurs homologues anglo-saxonnes. Outre-Atlantique, le risk management relève de l’inné et la protection de l’entreprise n’est pas une variable d’ajustement budgétaire mais la condition de sa pérennité et de son développement. La fonction Anticipation des menaces est de nature stratégique et seule une minorité d’entreprises françaises a pleinement appréhendé cette nouvelle donne. Le principal enjeu est de passer d’une posture réactive à une posture proactive. L’ESSE les accompagne sur deux plans : d’une part, construire une vraie culture de sûreté globale chez les dirigeants et, d’autre part, former des risk managers polycompétents et de haut niveau.